Pourquoi ce sport: le ski alpin? En fait, c’est une passion qui m’a été transmise par mes parents, à laquelle j‘y ai mordu. J’ai eu la chance, et l’opportunité d’en faire mon métier. C’était aussi un rêve de gamin. Par la suite cette recherche de sensations fortes et de défis à relever à tout moment, est devenue une source de plaisirs au quotidien! L’envie de partager cette passion accompagnée de moments forts et difficiles, comme tout un chacun, me poussent à chaque instant à donner le meilleur de moi.

Si j’ai pris ma retraite sportive, je n’en ai pas moins délaissé le milieu du ski. Actuellement, j’exerce divers mandat auprès de mes partenaires qui m’ont renouvelé leur confiance. De plus, je collabore avec Bernard Russi au design de nouvelles pistes de Coupe du Monde et de Jeux Olympiques.

Et bien sûr je garde un œil attentif sur la relève de nos jeunes talents suisses.

C’est grâce à ses parents que Tina Maze a appris le ski à trois ans. En plus de cela, elle a joué à volley-ball et au piano très jeune. À l’école secondaire, elle a été acceptée dans l’équipe slovène B de ski alpin féminin. Ces moments restent gravés dans sa mémoire, parce qu’à ce moment-là elle a commencé à courir en Coupe du Monde et à obtenir ses meilleurs résultats.

En 2008, elle décide de créer une nouvelle équipe avec Andrea Massi, appelée « Team to aMAZE », et de prendre un autre chemin. Ce choix s’est avéré être la bonne et a apporté son plus grand succès jusqu’ici.

Après avoir remporté de nombreuses victoires lors de la Coupe du Monde de Ski et obtenu plusieurs médailles aux Championnats du Monde ainsi qu’aux Jeux olympiques, la saison 2012/2013 pourrait être définie comme celle des records et, grâce à ces résultats inimaginables, Tina est rentrée définitivement dans l’histoire en devenant une des meilleures skieuses féminines actuelles.

Premier joueur français à évoluer en NHL, Philippe Bozon est un exemple de ténacité et de motivation.

Son leadership, sa volonté de tirer l’équipe vers l’avant ont fait de lui un joueur toujours essentiel pour ses entraîneurs et coéquipiers.

Exemple d’abnégation, il a toujours mis les intérêts de l’équipe avant les siens – même blessé, il n’hésitait jamais à retourner dans l’arène – Philippe Bozon a invariablement marqué la mémoire des partisans des clubs dans lesquels il a évolué.

En 2006, avec près de 650 matches au niveau professionnel au compteur (dont 189 avec l’équipe de France), il raccroche les patins. Il ne quitte pas pour autant le monde du hockey sur glace : entre 2004 et 2009, Philippe Bozon occupe le poste de directeur de la Formation et du Mouvement Junior du Genève-Servette Hockey Club avant d’entamer une carrière d’entraîneur. En Suisse d’abord, où il entraîna Lugano (club pour lequel il avait évolué entre 1999 et 2001) puis Sierre. Il est, lors de la saison 2014-2015, à la tête des Gaymo d’Épinal. Il les mènera jusqu’en finale de la ligue Magnus avant d’être, faute d’accord, contraint de se trouver un nouveau défi. Il est, depuis mars 2016, entraîneur des Boxers de Bordeaux.